Django Théo Ceccaldi Trio
On ne choisit pas impunément de constituer un trio à cordes quand on est musiciens de jazz sans qu’immanquablement vienne planer sur la musique que l’on invente l’ombre immense de Django Reinhardt.
À partir de compositions originales « sous influences » et de reprises de grands classiques associés au génial guitariste manouche, amoureusement « resongés » et réinventés, le Trio de Théo Ceccaldi, avec son orchestration juste assez déviante par rapport aux canons de la tradition (guitare amplifiée, violoncelle) pour embarquer l’ensemble vers quelque « jazz de chambre » mutant, trouve ici constamment la bonne distance par rapport à son illustre modèle.
C’est peut-être la plus belle réussite de ce programme étincelant, mêlant un goût certain pour l’abstraction formaliste au pur plaisir sensuel de la virtuosité instrumentale, jamais le trio durant l’heure de ce concert aussi dense que virevoltant, ne donnera l’impression de perdre de vue son sujet amoureusement chahuté, embarqué dans les plus folles métamorphoses et au final magistralement réinventé… Passant de reprises joyeusement détournées de quelques grands classiques à de subtiles compositions personnelles élaborées à la manière de rêveries rétro-futuristes, le trio réussit brillamment son pari en rendant constamment hommage à la modernité intacte des propositions de Django. Tout à la fois spontanée et d’une précision diabolique, savante et ludique, moderne et référencée, la musique du trio n’a jamais semblé aussi maîtrisée et séduisante.
Théo Ceccaldi, l’un des solistes les plus demandés de la scène européenne, démontre ici toute l’étendue de son savoir-faire et l’absolue liberté de son inspiration.

Voir/écouter : Théo Ceccaldi Trio “Django” en live au festival Jazz sous les Pommiers 2019
Presse
Théo Ceccaldi joue du Violon avec une maestria qui renouvelle ce dont on croyait capable l’instrument. Télérama
Théo et Valentin Ceccaldi, la trentaine, cet art de défrayer la scène en cherchant la musique pure. Si sympathiques, si vrais. On les dit surdoués, survoltés, suractifs. Originaires d’Orléans, les frères Ceccaldi viennent d’engendrer une galaxie ou un bidule dans le genre, qui perturbe pas mal le cosmos. Le Monde
L’artiste et son trio DJANGO ont dépoussiéré les compositions du légendaire Django Reihnardt, devant un parterre bluffé. Arrangements, présence scénique, maîtrise de l’instrument… Le jeune virtuose impressionne. Ouest France
Tout à la fois spontanée et d’une précision diabolique, savante et ludique, moderne et référencée, la musique du trio n’a jamais semblé aussi maîtrisée et séduisante. La salle, debout, lui a offert un accueil à la mesure de sa générosité. Jazz Magazine
La petite formation trouve ici constamment la bonne distance, osant l’émotion directe du premier degré comme la déclinaison maniériste des grands fondamentaux du genre en petites pièces ciselées et référentielles. France Musique
Production : Brouhaha, Full Rhizome
Co-production : L’Estran – Scène de la ville de Guidel, festival Jazz sous les Pommiers, Scène Nationale d’Orléans
Partenaire : Le Comptoir (Fontenay-sous-Bois)
Aides spectacle : Adami, Spedidam, CNV, Conseil Régional de Bretagne
Aides disque : Adami, SCPP, FCM, Spedidam
Théo Ceccaldi est artiste associé de la Maison de la musique de Nanterre