Lundi 13 novembre : sortie de « Tannées » de Oona Doherty et Marlène Rubinelli

A l’occasion de la résidence de création de la pièce « Tannées », Oona Doherty et Marlène Rubinelli-Giordano présenteront leur travail, lundi 13 novembre à 18h30 au théâtre.

Entrée libre

Deux longues vestes cintrées de cuir rouge. L’une est à Oona, l’Irlandaise de Belfast, danseuse, chorégraphe et plasticienne.
L’autre est à Marlène, l’Arlésienne, trapéziste, acrobate et danseuse. Leur rencontre est l’étincelle d’une même énergie, incarnée dans leurs corps qui dansent. Une puissance vitale, un flux vivace d’où jaillissent cette part masculine assumée et sensuelle, cette hargne guerrière parée d’élégance.
Elles découvrent et confrontent pour la première fois leurs carapaces, leurs cuirasses. Elles explorent l’acrobatie de la chute des corps et de l’élévation des âmes, travaillent au martèlement des pas et des frappes, cherchent du côté de ceux qui s’acharnent, pour esquisser en un geste identitaire, presque théâtral, des êtres fugaces. Oona et Marlène, deux peaux tannées sous leur cuir rouge.
Mélanie Jouen

MARLÈNE RUBINELLI-GIORDANO
Marlène, gymnaste de formation, abandonne la compétition pour rejoindre l’école de cirque de Rosny puis le Cnac de Châlons-en-Champagne. A sa sortie, elle monte avec Marc Pareti un vertigineux duo de trapèze ballant et fonde avec cinq autres acrobates de sa promotion le Collectif AOC. Sur son trapèze, membre à part entière de son identité charnelle, elle cultive l’envie folle d’une fluidité qui délie la force en énergie, en lien de soi à l’autre. Elle collabore avec la Cie Anomalie, Chloé Moglia, Pierrot Bidon/Les studios de cirque de Marseille, Mathurin Bolze et participe à plusieurs courts métrages de Delphine Lanson et Jambenoix Mollet. Portée par le désir du mouvement et par un intuitif élan, elle observe les transformations du corps, cherche le dépouillement des peaux, sonde les sédiments humains.
Percutée par la danse d’Oona Doherty et son solo « Lazarus and the birds », elle lui propose de frotter leurs univers.

OONA DOHERTY
Une sacrée aura dans Lazarus and the Birds of Paradise, premier volet d’une série en devenir, Oona Doherty engage une maîtrise du corps qui mêle mime et hip-hop, voguing et contorsionnisme. Avec ce solo, la jeune chorégraphe d’Irlande du Nord, formée à la London School of Contemporary Dance, a été primée au festival de Dublin. Juste récompense pour l’énergie habitée qu’elle donne à voir et à percevoir, en vibration intérieure, sur une bande-son où les mots, les exclamations, les sanglots, extraits du documentaire « We Bastards ? » sur les quartiers chauds de Belfast, interagissent avec le spirituel Miserere Mei, Deus, d’Allegri.

La Première sera à découvrir lors de l’édition 2018 du festival 30/30, le 24 janvier à Cognac.


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