Mars Planète Danse 2020

Un groupe d’îles n’a pas de centre.
Cette géographie inspira à Édouard Glissant la pensée archipélique qui entend rendre justice à la diversité du monde. Pensée du décentrement,
pensée en mouvement enrichie des poétiques multiples qui mènera l’auteur à forger le terme de « mondialité ». Un « état de mise en présence des cultures, vécu dans le respect du Divers » qui guide la 5e édition du festival Mars Planète Danse, transformé en archipel-monde réunissant l’Afrique du sud, la Caraïbe, ici, le Burkina Faso et Klokochazia.
Nous vous invitons pendant quatre jours, à promener votre curiosité et votre regard dans une « mondialité » chorégraphique.

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Nous retrouverons Agnès Pelletier, dans l’espace-public, le samedi 21 mars à 17h, rue Aristide-Briand, pour Panique Olympique. Elle fera danser des dizaines de danseurs et non-danseurs de Cognac et de la région Nouvelle-Aquitaine. Si vous souhaitez participer, contactez Juliette au 05 45 82 99 26 (rp@avantscene.com).

samedi 21 mars
Via Kanana, de Grégory Maqoma, une pièce chorale créée avec 8 danseurs de Via Katlehong et un musicien qui se sert de la voix comme d’un instrument, pour défier l’adversité et pour lancer un appel à la vie.
Un spectacle, de la Cie L’Unanime, est une pièce sur ce qui se joue quand on s’expose, dans un lieu, au regard de quelqu’un. À la croisée entre la musique, les arts visuels et la performance physique, la notion de jeu est au centre du spectacle ! (création)

mardi 24 mars
Eveil aux sens et à la danse avec la Soirée à déguster, animée par une journaliste et une vigneronne de Saint-Emilion.
Le Grand Sommeil
questionne notre rapport à la norme, tout en demandant ce que peut la création artistique dans la construction de soi. Un spectacle troublant qui tient du théâtre, de la danse et de la performance, signé Marion Siefert.
Dans Entropie, le créateur guadeloupéen Léo Lerus poursuit une recherche dédiée à la musicalité et à la physicalité du Gwo-ka (danse caribéenne) avec des sujets autour du Lewoz (carnaval) et de l’identité guadeloupéenne.

jeudi 26 mars
Same, same and different, une pièce stimulante d’Agata Maszkiewicz sur cette impression de réalité augmentée éprouvée dans le cadre d’une représentation. (création/Première)
Quintette, de Jann Gallois, met en scène 5 interprètes et présente le résultat de recherches chorégraphiques portant sur les différentes possibilités d’union et de désunion de cinq corps.

samedi 28 mars
Salia Sanou a constitué avec Mutiple(s) une trilogie de trois face-à-face qui convoquent cette forme pour réfléchir au thème de l’altérité. Il invite, sur scène à Cognac, pour deux face-à-face, l’auteure Nancy Houston et le musicien Babx.
Le corps des songes, ou comment le musicien iconoclaste Nosfell tire de son enfance un seul en scène vocal, chorégraphique et onirique. (créationwww.nosfell.com