EALP de retour en résidence de création pour « Flux distraction », du 2 au 13 mai

avec une présentation au public du 1er volet de « Fluxus Distraction » intitulé « Punk is dada » : le jeudi 12 à 20h30.

Ouvert à tous. Entrée libre.

EALP (Entreprise Artistique de Libres Performers)
Eloïse DESCHEMIN
Création 2016

PRÉSENTATION // HISTORIQUE / AXES ARTISTIQUES / ACTIVITÉ
Ce que fabrique EALP, Entreprise Artistique de Libres Performers, ça n’est pas des spectacles de danse contemporaine. Ça danse oui mais surtout ça tricote des fictions surréalistes où Mr Hulot aurait croisé les Monty Python pour disserter sur l’enjeu de la représentation.
Entre VIDÉOS, BLA_BLA, PERFORMANCE & MANIFESTE. C’est un travail mêlant association d’idées et logique d’obscurcissement, s’abreuvant aux standards cinématographiques et aux concepts poético-plastiques.
C’est une quête sociologique explorant les limites du cadre de jeu, la tête sur terre et les pieds dans les étoiles.
Le travail d’EALP s’est amorcé par des vidéos danse Saint Lazare, 20h15 en 2007, Supermarket en collaboration avec Etienne Aussel en 2009 et un trio musique & danse Jade avec Clément Simounet et Théophile Alexandre en 2008.
En 2013 Stand Buy Me est le premier volet d’une recherche plus large autour de la (re)présentation. Ce spectacle hybride est le point de départ du solo « Etude de cas: Eloïse D (ma vie minuscule) », où documentaire et fiction, mémoire collective et projection fantasmée seraient tour à tour entremêlés.
Fortement inspirée par le cinéma et les arts plastiques, Eloïse Deschemin tente avec humour et poésie un savant mélange d’art conceptuel et de culture populaire. Désireuse d’écrire des projets, où danse et vidéos convergent vers la création d’événements, elle joue avec nos a priori sur ce que devrait être la vérité. Mêlant habilement association d’idées et logique d’obscurcissement, l’écriture chorégraphique sert l’exploration des limites du cadre de jeu. Un art du feuilletage absurde entre réalité et vraisemblance.

NOTE d’INTENTION – création 2016
« Fluxus distraction » est un projet artistique en 4 volets. Il se compose de plusieurs phases de création donnant lieu systématiquement à un ou plusieurs gestes artistiques dans le quotidien de la cité ( Théâtre, Collège, médiathèque, rue).
– – – FLUXUS DISTRACTION
Dans l’écriture d’un projet se pose pour moi la question du format, du processus de création et de son partage. Comment garder la pratique en éveil ? Quand la présence d’un public devient indispensable ? Tout en profitant du cheminement intellectuel du projet, comment donner de l’importance et de la saveur à la réalisation ?
L’utopie de FLUXUS DISTRACTION c’est CONSTRUIRE & DISTRIBUER. C’est à dire : Définir des pratiques qui mutualisent les outils de langage (chorégraphique-mots-vidéo-sonore …) Mettre en scène ses outils d’écriture pour FABRIQUER une forme adaptée au contexte. BÂTIR des modalités de relation avec le public et entre les intervenants en jeu.

CONCRÈTEMENT
J’imagine 4 temps de collaboration thématique, une durée limitée pour chaque, 2 semaines, pour aboutir à un RDV public où sera présentée une forme adaptée au contexte.
TABULA RASA Identifier et s’approprier les ruptures artistiques, politiques, culturelles du passé, d’aujourd’hui et imaginer celles à venir.
Punk is DADA (volet 1)
DIANE PELTIER & ELOÏSE DESCHEMIN C’est en collaboration avec Diane Peltier, danseuse et comédienne, avec qui je partage le plateau d’Etude de cas : Eloïse D (ma vie minuscule). Influencée par l’énergie brute des Sex Pistols, d’Arthur Cravan et du mouvement dadaïste, j’imagine une conférence sonore et corporelle où la pratique du décalage ne révélera aucune réponse.

Manifeste de la manifestation ( volet 2)
FRÉDÉRIC WERLÉ & ELOÏSE DESCHEMIN C’est en collaboration avec Frédéric Werlé, chorégraphe et danseur, regard extérieur de la création Etude de cas : Eloïse D (ma vie minuscule). À partir d’un abécédaire vidéo d’expériences manifestantes concocté par nos soins, nous tenterons un manifeste physique et verbal pour l’espace public.

D&D CONSTRUCTION (volet 3)
VINCENT DUPEYRON & ELOÏSE DESCHEMIN C’est en collaboration avec Vincent Dupeyron, artiste plastique et costumier bordelais, qui a fabriqué les costumes, accessoires et éléments scénographiques d’Etude de cas : Eloïse D (ma vie minuscule) création 2015. Autour des notions d’Art and Craft j’imagine une installation performative, construction/ déconstruction en direct où le public pourrait déambuler, être guidé entre corps et objets.

Les héros ordinaires ou la fabrique des idoles. ( volet 4)
SILVIA Di RIENZO, BÉRANGÈRE ROUSSEL, FRÉDÉRIC WERLÉ & ELOÏSE
DESCHEMIN. Deux nouvelles invitées sur ce volet, Silvia Di Rienzo et Bérangère Roussel, toutes deux danseuses et chorégraphes. Nourris de l’imagerie du héros absurde de Tati aux Monthy Python, j’imagine des parcours, sorte de déambulation azimutée à l’apparente inutilité.


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