Artistes en résidence – saison 2017-2018

La présence artistique est une pierre angulaire du projet l’Avant-Scène Cognac, scène conventionnée pour la danse. À ce titre, elle a pour mission de soutenir et d’accompagner des artistes dans leur recherche d’un lieu où les œuvres s’élaborent. Et il est essentiel de construire des modes de partages, d’appropriation, de rencontres, entre le public et l’art en train de se faire.

Cie La Pli en résidence de création du 16 au 22 avril pour "muyte maker"

muyte maker

performance, danse, voix

Pour cette nouvelle création, la joie est un postulat. La joie comme voix a contre-courant de la morale, la joie comme désir, comme force de création. Dans une recherche collective, nous répertorions tout ce qui s’apparente a la joie, et nous le poussons dans ses retranchements : la où la joie frise le méchant, le grotesque, le tragique.
A travers la figure mythologique des Trois Grâces, nous puisons dans un des clichés de l’allégresse, qui traverse les âges : trois jeunes femmes incarnent la vie dans ce qu’elle a de plus intense et festif. Ce qui m’intéresse n’est pas la représentation, mais le mythe. Ces femmes sont la figure de l’abondance, du trop-plein, du débordement. Entre la beauté exacerbée et la grâce distordue, elles invitent aussi a la contradiction.

Chansons à texte.
Dans la continuité des créations antérieures « Peuplements » et « Tutuguri », la voix est un de mes outils privilégiés. Pour ce projet, nous nous réunissons entre interprètes autant danseuses que musiciennes. Nous abordons la danse dans un rapport inextricable avec la musique.
Ce qui nous enthousiasme, ici, c’est de chanter ensemble a plusieurs voix. Les chansons médiévales, par exemple, nous comblent de joie : chansons paillardes, chansons a boire, textes scabreux, voix nasillardes, c’est un puits sans fond de polyphonies amorales, plus subversives les unes que les autres.
L’époque médiévale en général m’interroge, en tant que « trou noir » de l’histoire, elle permet une ouverture de l’imaginaire, c’est tout a la fois, Jérôme Bosh, François Villon, les rues pleines d’excréments, la magie noire, la cacophonie.

Le rire.
Autre évidence de la manifestation de la joie : le rire. Comment travailler la mécanique, la vibration, la rythmicité du rire ? De manière plus large, je propose de démultiplier les possibilités de la voix : parlée, chantée, rumeurs, commérages, chants, bruitage, sons indéfinis…

Entre situations et musicalité.
La frontière entre situation et musicalité est une des pistes cruciales de cette recherche. Autrement dit, comment faire d’une situation que l’on reconnaît, une écriture musicale ? Nous nous inspirerons de conversations banales ou de borborygmes tirés du quotidien pour les intégrer aux chants, dans une partition musicale.

Polyphonie et polyrythmie ou comment être ensemble dans la différence ?
La polyphonie et la polyrythmie seront aussi bien la base de la partition musicale, que de la recherche du mouvement, autour de la question : qu’est-ce qu’être ensemble, en maintenant sa voix particulière ? Qu’est-ce que la joie d’être ensemble et quels mouvements cela met-il en jeu ?

Costume-instrument.
Le costume sera un aspect primordial aussi bien pour la composition sonore, chorégraphique que spatiale. Il s’agit de chercher un costume instrument qui puisse accompagner, compléter nos voix (système de tube, de caisse de résonance, de soufflet, poche d’air). Une des pistes est l’utilisation de chaussures en bois, sorte de cothurnes, qui nous mettent constamment en léger déséquilibre, et qui puissent aussi avoir un aspect de percussion.

Mots clés : chansons paillardes, opérettes, cabarets expressionnistes, Meredith Monk, Moondog, Jerôme Bosh, François Villon, Vénus noire, Les Trois Grâces, ventre dodu, poche d’air, aveuglement.

Création de Flora Détraz en collaboration avec les interprètes Mathilde Bonicel, Inês Campos et Agnès Potié
lumières : Arthur Gueydan
scénographie et costumes : Camille Lacroix

Jordi KEROL AVEC "LA CALACA" / Subliminati Corporation : EN RÉSIDENCE DU 9 AU 14 AVRIL 2018

Traitement fantaisiste d’un sujet poétique
A partir de 8 ans

Jordi Quérol présente une étape de travail de La Calaca : bienvenue dans un music-hall foutraque et excentrique ! Jordi Quérol invite à un voyage dans son imaginaire, dans le «laboratoire de son être excentrique» dans lequel il s’entoure d’objets tous plus farfelus les uns que les autres : il jongle avec des microphones, danse sur des patins, lance des disques vinyles, joue à Guillaume Tell armé d’un katana…
Entre cirque onirique et stand up à l’américaine, son écriture faussement déstructurée ne fait qu’accentuer l’étrangeté de son univers intérieur.

Vidéo, Laboratoire de recherche (avril 2016)
Vidéo, Dernier Work in progress (juin 2017)

Bienvenue dans mon imaginaire, un lieu de gravité relative où le sens commun est absent ; un monde qui se réinvente à chaque regard.
Tout est maintenu dans une suspension inquiétante, où tout mouvement tend vers le cercle, tout se réfère aux cycles : cycles de vie, cycles du temps…
La CaLaCa est une promenade dans le laboratoire d’un être excentrique et de son partenaire squelettique. Ils nous invitent à découvrir des limbes peuplés d’objets farfelus : éventails, patins à roulettes, disques vinyles, katanas, flûtes, pommes…
La CaLaCa met en scène l’acceptation de la contradiction, tel un oxymore qui donne une vision métaphorique du quotidien.
La transformation est une constante, une nécessité pour continuer à avancer.
C’est un jeu.
Je lance un défi à mes limites et mes «géants imaginaires».
La CaLaCa est tout simplement la somme de toutes les péripéties auxquelles je me suis heurté dans ma vie.
C’est la chorégraphie absurde des inquiétudes qui assaillent ma personne.

L’univers musical ou la scénographie invisible
La voix d’un homme bourré, et les notes d’une mélodie au piano nous donne la bienvenue.
Une fois les présentations faites : le surréalisme est la trame de ce monde à l’envers.
Les bruits et rythmes qui naissent des cordes vocales composent la bande sonore de ce Music hall anachronique.
On se permet de voyager des compositions classiques de Chilly Gonzales, aux sons électroniques de Rone, en passant par les guitares des Pixies ou l’émouvante voix de Dillon. Le son provient de vinyles créés pour le spectacle, dans les studios de Discontinu Record (à Barcelone).

La Scénographie ou comment habiller un univers
La scénographie est simple et épurée, basée sur deux axes d’inspiration :
– L’ « Ikebana » : l’Art floral minimaliste du Japon connectée aux flux des saisons et aux cycles de la vie.
Au delà de son aspect esthétique, il sert aussi à la pratique d’un certain type de méditation. Les matières vivantes qui composent ces oeuvres florales les rendent éphémères et deviennent ainsi une réflexion sur le temps qui passe.
– La Vanité : un type particulier de nature morte du XVIIe siècle à implication philosophique, qui évoque à la fois la vie humaine et son caractère éphémère. Les objets représentés sont tous des symboles de la fragilité, de la brièveté de la vie et du temps qui passe. « Memento Mori » (souviens toi que tu vas mourir).

Jordi KEROL
A 8 ans, après avoir trouvé à la maison un livre de Salvador Dali, Kerol oblige sa mère à l’emmener au musée Dali de Figueras. Depuis cet âge précoce, le surréalisme est présent dans sa vie. Même dans sa manière de s’habiller au grand dam de ses parents.
A 11 ans il est un fervent admirateur de «Queen» et, plus spécifiquement, de Freddie Mercury. Cela le conduit à réaliser un playback de Living on my own à la fête de l’école religieuse où il a étudié. Après ce spectacle rocambolesque, le directeur rencontre ses parents et, comprenant sa tendance dalienne, l’accepte simplement comme un étudiant particulier.
Pendant ses études de jardinerie, Kerol découvre l’lkebana (l’art floral japonnais) et la création de jardins Zen. Il se prend d’admiration pour l’art japonnais sous toutes ses formes du Chemin de sable au Feng shui en passant par la danse Butoh.
A 20 ans, et après de nombreuses pratiques chamaniques, Kerol étudie le théâtre physique à l’école «El Timbal» de Barcelone.
Autodidacte dans le Ninjitsu, le Patinage Artistique et le Beatbox, il complète ses études à l’école de cirque «Le Lido» de Toulouse.
Suite à de longues tournées avec la compagnie Subliminati Corporation et son numéro solo Welcome to my head, il aborde la trentaine à travers différents voyages initiatiques autour d’un thème qui le fascine : La mort. Ainsi, il part à la découverte de lieux cultes tels que Varanasi (en Inde), México et San Luis Potosi (au Méxique) et Jérusalem (Israël).
Après avoir étudié le monde de la marionnette aux côtés de Jordi Bertran, il décide de suivre la formation de Magie Nouvelle proposée par Raphäel Navarro. Il n’a ni l’intention de faire apparaître un lapin du chapeau ni de faire une nouvelle version du Guignol, son but est de donner une dimension magique à la scénographie et aux accessoires.
Une nuit d’été, Kerol est possédé par l’esprit du Funk. Il commence à réaliser des pas en Roller dance dans un style purement new-yorkais. Cela l’amène tout naturellement à pratiquer l’art Samouraï sur roulettes avec un groove endiablé.
A 34 ans, il se lance dans l’aventure d’un spectacle solo dans lequel il pourra s’exprimer en total liberté. Il souhaite réunir, l’espace d’un instant, les péripéties et les paradoxes trouvés sur son chemin.

Auteur et Interprète Jordi Kerol – Metteur en scène Dominique Habouzit – Conception des squelettes Johanna Elhert

Coproductions et soutiens
La Brèche, Pôle National des arts du cirque de Basse Normandie / Cherbourg Octeville; Cirque Théâtre d’Elbeuf, Pôle National des arts du cirque de Normandie; Carré Magique Lannion Trégor, Pôle national cirque en Bretagne; La Cascade – Pôle National cirque – Ardèche Auvergne-Rhône-Alpes; La Verrerie d’Alès – Pole national cirque Occitanie; Grange Dimière – Théâtre de Fresnes; L’Avant Scène Cognac; l’Estruch, Fàbrica de creació de les arts en viu, en partenariat avec Trapezi Reus, Barcelone (ES); Théâtre de Privas; Subtopia, Stockolm (SE); Ateneu Popular 9 Barris, Barcelone (ES); Cecilia, Centro per la creatività di Tito, Potenza (IT).
Projet lauréat de la bourse à l’écriture SACD Beaumarchais 2016, soutenu par la Région Midi Pyrennées.

CIE LA TIERCE AVEC "D'APRÈS NATURE" : EN RÉSIDENCE DU 19 AU 24 FÉVRIER 2018

La Tierce est une association d’artistes chorégraphiques portée par Sonia Garcia, Séverine Lefèvre et Charles Pietri. Implantée à Bordeaux depuis 2014, La Tierce développe un travail questionnant l’écriture du mouvement, envisagée comme support au déploiement de nouveaux espaces sensibles. Attachée à faire exister l’espace entre, La Tierce travaille le geste dansé par le vide, par les creux des corps, intimes, convoquant une poésie de la simplicité. En 2017, La Tierce entame un compagnonnage sur trois ans avec le CDCN Nouvelle-Aquitaine.

D’APRÈS NATURE

« Le paysage fait résonner un fond resté muet » François Jullien

AURORE / ZÉNITH / CRÉPUSCULE / NUIT / AUBE
D’après nature propose la traversée de paysages, sur plusieurs heures de jour. Imaginée comme un travelling dépassant 24h, la pièce suit l’évolution naturelle de la lumière, en commençant par l’aurore et en se terminant par l’aube. Entre ces deux aubes, des ellipses donnent à voir le zénith, le crépuscule, la nuit… et les lueurs et atmosphères qui en découlent.
Cette création s’insère dans le cycle « paysages » de la compagnie, qui comporte une création plateau (D’après nature) ; une recherche suivie d’une performance pour un stade voué à disparaître dans la ville de Pantin (93), sorte d’archéologie préventive d’un lieu par le mouvement ; et enfin un projet de déploiement de ces questionnements dans une création en espaces naturels (D’après nature, forme déployée).
Poursuivant nos recherches sur les porosités entre abstraction et fiction, nous souhaitons écrire une pièce ouverte, dépliée comme un livre, où chaque fragment d’écriture serait mis à nu avant de pouvoir agir sur le plateau. Ainsi, chaque élément déposé dans l’espace, chaque action produite, chaque texte lu serait alors ramené à son aspect le plus concret avant que la scène ne lui rende son potentiel de fiction.
Envisagé comme un immense point de fuite, le plateau est ici considéré comme un véritable protagoniste où les corps, le son et la lumière sont les simples témoins de ses transformations. Dans une tentative d’obéir à une mise en scène à la fois sensible et implacable, les corps en jeu sont à la fois créateurs, acteurs et observateurs d’un paysage en constante recomposition. Dans une marche perpétuelle, ils cherchent à révéler les rugosités du paysage, les reliefs enfouis, les fictions endormies, prêtes à s’éteindre. Quels imaginaires sont portés par les différentes étapes traversées ? quels récits sont alors sur le point d’émerger ?
Dans le sillage de l’arte povera, nous souhaitons ici célébrer l’invisible, l’anodin, et penser les espaces investis comme une matière vivante que nous venons découvrir, habiter, révéler : comme un témoignage de la vie de ces paysages lorsque nous en sommes absents.

Je suis dans le paysage, le paysage est en moi
Dans le livre Vivre de paysage ou L’impensé de la Raison de François Jullien, l’auteur parle du paysage comme quelque chose à « vivre » (en opposition à une chose pour la « vue »), qui apparaît lorsqu’une disponibilité intérieure se désencombre de tout objet ou penser singulier. Le paysage n’est donc pas un décor, un tableau, mais un partenaire, même pour un simple promeneur, un regardeur anodin. Afin de pouvoir « ressentir » ce paysage et non s’en tenir à distance, il convient alors d’accéder au renouvellement constant, à la libération de toute inquiétude, à la vibration de ce que nous ne considérons jamais avec assez de stupeur et de fraîcheur : la vie.
C’est donc cela que nous souhaitons, avec ce projet : faire entrer le spectateur en connivence, en communication tacite avec les paysages arpentés : dans leur mouvement perpétuel, que viennent ils nous dire ? que racontent-t-ils de nous ?

Conception, espace et chorégraphie : La Tierce – Sonia Garcia, Séverine Lefèvre, Charles Pietri. Création musicale : Clément Bernardeau, Kévin Malfait. Interprétation: Clément Bernardeau, Sonia Garcia, Séverine Lefèvre, Kévin Malfait, Charles Pietri. Création lumière : Denis Louis. Regard extérieur : Pierre Pietri. Remerciements: Jean-emmanuel Belot
Production et diffusion : Jeanne Dantin. Production : La Tierce. Coproductions : La Manufacture – Centre de Développement Chorégraphique National de Nouvelle-
Aquitaine, centre chorégraphique national de Caen en Normandie dans le cadre de l’Accueilstudio/ Ministère de la Culture, Centre Chorégraphique National d’Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques – Malandain Ballet Biarritz – Accueil Studio saison 2017-2018, l’Avant-Scène-SC de Cognac, IDDAC – Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel – Agence Culturelle de la Gironde. Avec le soutien de RAMDAM, un centre d’art à travers le dispositif d’aide à la résidence de la DRAC-ARA, Association Beaumarchais SACD, OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, La Métive, lieu international de résidence et de création artistique – Moutier d’Ahun, La Manufacture Atlantique, Centre Chorégraphique National de La Rochelle dans le cadre du prêt de studio.
Photos crédit : La Tierce & Clément Bernardeau.

EALP EN RÉSIDENCE DE CRÉATION AU THÉÂTRE DU 23 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2017

EALP (Entreprise Artistique de Libres Performers) vient avancer sur sa dernière pièce en création : « SE FAIRE UN NON » dont la première de création se fera en janvier 2018 à Limoges.

LUNDI 13 NOVEMBRE : SORTIE DE « TANNÉES » DE OONA DOHERTY ET MARLÈNE RUBINELLI

A l’occasion de la résidence de création de la pièce « Tannées », Oona Doherty et Marlène Rubinelli-Giordano présenteront leur travail, lundi 13 novembre à 18h30 au théâtre. Entrée libre

Deux longues vestes cintrées de cuir rouge. L’une est à Oona, l’Irlandaise de Belfast, danseuse, chorégraphe et plasticienne.
L’autre est à Marlène, l’Arlésienne, trapéziste, acrobate et danseuse. Leur rencontre est l’étincelle d’une même énergie, incarnée dans leurs corps qui dansent. Une puissance vitale, un flux vivace d’où jaillissent cette part masculine assumée et sensuelle, cette hargne guerrière parée d’élégance.
Elles découvrent et confrontent pour la première fois leurs carapaces, leurs cuirasses. Elles explorent l’acrobatie de la chute des corps et de l’élévation des âmes, travaillent au martèlement des pas et des frappes, cherchent du côté de ceux qui s’acharnent, pour esquisser en un geste identitaire, presque théâtral, des êtres fugaces. Oona et Marlène, deux peaux tannées sous leur cuir rouge.
Mélanie Jouen

MARLÈNE RUBINELLI-GIORDANO
Marlène, gymnaste de formation, abandonne la compétition pour rejoindre l’école de cirque de Rosny puis le Cnac de Châlons-en-Champagne. A sa sortie, elle monte avec Marc Pareti un vertigineux duo de trapèze ballant et fonde avec cinq autres acrobates de sa promotion le Collectif AOC. Sur son trapèze, membre à part entière de son identité charnelle, elle cultive l’envie folle d’une fluidité qui délie la force en énergie, en lien de soi à l’autre. Elle collabore avec la Cie Anomalie, Chloé Moglia, Pierrot Bidon/Les studios de cirque de Marseille, Mathurin Bolze et participe à plusieurs courts métrages de Delphine Lanson et Jambenoix Mollet. Portée par le désir du mouvement et par un intuitif élan, elle observe les transformations du corps, cherche le dépouillement des peaux, sonde les sédiments humains.
Percutée par la danse d’Oona Doherty et son solo « Lazarus and the birds », elle lui propose de frotter leurs univers.

OONA DOHERTY
Une sacrée aura dans Lazarus and the Birds of Paradise, premier volet d’une série en devenir, Oona Doherty engage une maîtrise du corps qui mêle mime et hip-hop, voguing et contorsionnisme. Avec ce solo, la jeune chorégraphe d’Irlande du Nord, formée à la London School of Contemporary Dance, a été primée au festival de Dublin. Juste récompense pour l’énergie habitée qu’elle donne à voir et à percevoir, en vibration intérieure, sur une bande-son où les mots, les exclamations, les sanglots, extraits du documentaire « We Bastards ? » sur les quartiers chauds de Belfast, interagissent avec le spirituel Miserere Mei, Deus, d’Allegri.

La Première sera à découvrir lors de l’édition 2018 du festival 30/30, le 24 janvier à Cognac.

15, 16 ET 17 NOVEMBRE : FANTAZIO REVIENT…

pour poursuivre les recherches et repérages commencés en octobre*, avec le réalisateur Philippe Petit et le contrebassiste Stephen Harrison,
Come back les 15, 16 et 17 novembre, cette fois pour faire le tournage !
Et le mercredi 22 novembre pour le spectacle « Histoire intime d’Éléphant man », bien sûr !

* Photos et vidéo tirées de sa dernière venue à Cognac les 25-26 octobre dernier.

PAULINE SIMON EN RÉSIDENCE DU 13 AU 20 DÉCEMBRE 2017

Pauline Simon sera en résidence au théâtre du 13 au 20 décembre 2017 pour la création de « Sérendipité Face B ».

 

STILL LIFE : 6 OCTOBRE 18H30 : SORTIE DE RÉSIDENCE D’AGATA MASZKIEWICZ ET VINCENT TIRMARCHE

Agata Maszkiewicz et Vincent Tirmarche seront en résidence de -fin de- création à l’Avant-Scène Cognac du 2 au 6 octobre, juste avant la 1ère de sa pièce « Still Life » au festival polonais Konfrontacje, les 12 et 13 octobre.
Vendredi 6 octobre à 18h20 au théâtre. Entrée gratuite, 1h.
Renseignements 05 45 82 32 78

Quelle a été la première chose que vous avez achetée? Y a-t-il quelque chose que vous souhaitez transmettre? Si vous étiez un Pharaon, avec quels objets aimeriez-vous être enterré?

« Still Life » (nature morte en anglais) est une pièce qui met l’accent sur notre relation avec les objets et les choses. Dans une performance, Agata Maszkiewicz et Vincent Tirmarche donnent vie aux histoires de Jenny, Marco, Alex et Emmy.
La danseuse (Agata) sur scène interagit avec son environnement, la nature des choses et la mort. En évitant la présence réelle d’objets sur scène, elle joue avec les notions de devenir, s’adapter, découvrir, apparaître, refaire, créer. Son corps reproduit, agit, répète, s’arrête, redémarre, repose. La danse ainsi chorégraphiée avec les costumes, la lumière, le son et les vidéos, permet de créer une nature morte en soi.

idée/choregraphie/danse : Agata Maszkiewicz
video/mise en scène : Vincent Tirmarche
lumière : Henri Emmanuel Doublier
costumes : Sofie Durnez
musique : Wouh by Nicolas Jaar – Goneril and Cocoon/Christophe Demarthe remixé par Vincent Tirmarche
son : Goneril
production L’Avant-Scène Cognac
coproduction : MCA/Maison de la Culture d’Amiens, Art Stations Fondation – Poznan
soutien : DRAC Nouvelle-Aquitaine – help for project 2017, collective SUPERAMAS. DRAC Nouvelle-Aquitaine. Residence : BUDA – Kortrijk.


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